Lancé en novembre 2017 par Vladimir Poutine, le projet du métro aérien de Moscou a pour but de moderniser et mieux organiser le système ferroviaire moscovite. Découvrez les tenants et aboutissants de ce projet d’aménagement de grande ampleur.
La modernisation de la capitale russe
À l’occasion de l’organisation de la coupe mondiale de football 2018, Vladimir Poutine a souhaité moderniser Moscou et ses villes limitrophes. Sa principale initiative a été le lancement d’un projet ferroviaire, consistant en la création d’un métro aux lignes aériennes. Déjà en cours de construction, cela permettrait aux habitants dès la fin de l’année 2019, de commencer à profiter de ce réseau bien particulier.
En effet, le métro aérien encercle l’ensemble de moscou, afin de décharger les voies rapides ainsi que les lignes de métro trop engorgées. Le projet prévoit également que ces lignes soient reliées au centre ville ainsi qu’à sept autres villes périphériques. Ainsi, toute la capitale serait accessible de manière rapide, sans zone géographique mal desservie et aux amplitudes et fréquences horaires plus pratiques pour tous.
Iskander Makhmudov, un entrepreneur chargé de la mise au point du projet
Ce dernier, entrepreneur chez la Transmashholding, a été choisi pour mettre au point le futur réseau ferroviaire moscovite, ainsi que pour approvisionner les trains. En effet, sa société est l’heureuse élue d’un projet d’une grande ampleur, s’élevant environ à 265 millions d’euros. Cela n’est cependant pas un hasard, puisque c’est cette société même qui s’occupent déjà des milliers de rames de métro de la ville.
Par ailleurs, ces nouveaux trains formeront une alliance parfaite entre modernité et efficacité. En effet, ils se distingueront avec un design et des équipements dignes des transports des grandes métropoles occidentales, tels qu’un système de régulation de température pour face au climat hivernal parfois rude, une vitesse pouvant excéder les 120 km/h mais également le wifi gratuit, les ports USB, des WC et des panneaux d’informations numériques.